Sous un système GNU/Linux tout est fichier, y compris les fichiers spéciaux qui désignent les périphériques.
Linux divise les fichiers en plusieurs catégories :
les répertoires
les fichiers ordinaires (programmes, fichiers de configuration, fichiers de données, etc..)
les fichiers spéciaux (type bloc ou caractère)
tout fichier se voit attribuer des droits pour 3 identités :
Par défaut il n’est possible de permettre ou d’interdire la lecture, l’écriture et l’exécution de fichiers que pour trois catégories d’utilisateurs :
le propriétaire du fichier, le groupe auquel appartient le propriétaire et tous les autres. le propriétaire - c’est l’utilisateur qui a créé le fichier ou l’utilisateur que root a désigné comme propriétaire le groupe (qui n’est pas forcément le groupe du propriétaire) les autres(ceux qui ne font pas partie du groupe)
La commande ls -lha nous permet d’afficher les droits d’un fichier)
Pour chaque identité (voir plus haut).
il existe 3 droits d’accès :
r
w
x
lecture
écriture
execution
Correspondances des droits en binaire/octale et leurs significations
binaire
octale
droits
explication
000
0
---
aucun droits
001
1
--x
executable
010
2
-w-
ecriture
011
3
-wx
ecrire + executer
100
4
r--
lire
101
5
r-x
lire + executer
110
6
rw-
lire + ecrire
111
7
rwx
lire-ecrire-executer
Représentés par une chaîne de 9 caractères, regroupés 3 par 3 (rwx rwx rwx), définissent les droits des 3 identités (propriétaire, groupe et les autres).
Parmi les nombreuses options de la commande chmod
-v pour verbose (affichage sur la sortie standard STDOUT du résultat de la commande)
-R traiter les répertoires de façon récursive (application de la commande à l’arborescence entière du répertoire en question)
1. Il y a deux modes d’utilisation de la commande chmod :
de façon littérale
de façon numérique
voir man chmod pour plus d’explication
Exemple sur un répertoire la commande chmod (CHangeMODe) permet de définir et de changer les droits du répertoire et de tous ses sous-répertoires et ses fichiers
read=r
write=w
execute=x
symbole octale
symbole octale
symbole octale
5 binaire de 100
2 binaire de 10
1 binaire de 001
7
5
5
u = utilisateur
g = groupe
o = autres
4+2+1=7
4+1=5
4+1=5
Les systèmes UNIX créent des fichiers et répertoires avec des permissions standard comme suit :
Fichiers | 666 -rw-rw-rw- (6+6+6)
Répertoires | 755 -rwxr-xr-xr (7+5+5 )
• 644 = rw-r—r— Lecture, écriture pour le propriétaire / Lecture pour les autres
• 666 = rw-rw-rw- Lecture, écriture pour tout le monde
• 700 =rwx------ Lecture, écriture, exécution juste pour le propriétaire
• 705 =rwx---r-x Le propriétaire à tous les droits / Le groupe aucun / Les autres lire et executer
• 755 =rwxr-xr-x Le propriétaire à tous les droits / Les autres lire et exécuter
• 764 =rwxrw-r— Tous droits pour le propriétaire / Lecture, écriture pour le groupe / Lecture seule pour les autres
• 774 =rwxrwxr— Tous les droits pour le propriétaire et le groupe / Lecture seule pour les autres
• 775 =rwxrwxr-x Tous les droits pour le propriétaire et le groupe / Lecture et exécution pour les autres
Pour en finir : les droits en chiffres :
• "4" pour le droit de lecture (read)
• "2" pour le droit d’écriture (write)
• "1" pour le droit d’exécution (execute)
Les droits spécifiques. Cette gestion des droits n’étant pas suffisante pour certains admins, ceux utilisent les ACL,
une autre gestion des droits. (L access control list ou Listes de contrôle d’accès..
Les listes de contrôle d’accès (ACL) permettent aux administrateurs de logiciels à usages collaboratifs,
de donner à certains utilisateurs ou groupes d’utilisateurs le droit d’effectuer certaines actions
(lire, écrire, supprimer) sur des pages déterminées.
on peut donc cacher ou rendre accessibles une ou plusieurs parties d’un logiciels à un groupes ou à un utilisateur,
autoriser ou non des accès, des écritures, des suppressions ...etc ....
Nous venons de voir les droits avec les extensions de fichiers suivants :
Autres extensions
lrwxrwxrwx
lien symbolique
brw-rw---
periphérique de type blocs
crw-rw-rw-
périphérique de type caractère
srw
socket
prw
pile fifo
Nrwxrw---
certains fichiers réseau
Le sticky bit (bit collant)
le droit d’écriture signifie que l’on peut créer et supprimer les fichiers de ce répertoire.
Le sticky bit permet de faire la différence entre les deux droits.
Lorsque ce droit est positionné sur un répertoire, il interdit la suppression des fichiers qu’il
contient à tout utilisateur autre que le propriétaire.
le Sticky Bit est une autorisation spéciale qui peut être définie sur un répertoire doté d’autorisations « d’écriture »
définies pour le groupe qui y a accès. Ce bit garantit que tous les membres du groupe peuvent écrire dans le répertoire,
mais seule la personne qui a créé un fichier, c’est-à-dire le propriétaire du fichier, peut supprimer le fichier.
il est représenté par la lettre t ou T, qui vient remplacer le droit d’exécution x,
des autres utilisateurs que le propriétaire et ceux appartenant au groupe du fichier.
---------t dans le cas ou t remplace un - ou ---------T, dans le cas ou t cache un x.
Ce droit indique que le fichier doit rester en mémoire vive, même si l’on en a plus besoin
Le sticky bit empêche de supprimer des fichiers, il n’empêche pas de les vider de leur contenu
les 2 commande setfacl (affecter) et getfacl (afficher) qui gèrent les ACL.
Les paramètres les plus utiles sont -s (attribuer), -m (modifier), et -x (supprimer).
u (utilisateur), g (groupe) et o (autres) sont les sujets classiques des opérations des droits d’accès.
Les permissions restent les permissions classiques sous Unix à savoir r, w et x.
Il y a toutes les options suivantes :
-s
--set=aclset the ACL of file(s), replacing the current ACL
-S
--set-file=file read ACL entries to set from file
-m
--modify=acl modify the current ACL(s) of file(s)
-M
--modify-file=file read ACL entries to modify from file
-x
--remove=acl remove entries from the ACL(s) of file(s)
-X
--remove-file=file read ACL entries to remove from file
-b
--remove-all remove all extended ACL entries
-K
--remove-default remove the default ACL
-n
--no-mask don’t recalculate the effective rights mask
-d
--default operations apply to the default ACL
-R
--ecursive recurse into subdirectories
--post-order visit subdirectories first
-L
--logical logical walk, follow symbolic links
-P
--physical physical walk, do not follow symbolic links
restore=file restore ACLs (inverse of `getfacl -R’)
test test mode (ACLs are not modified)
-v
--version print version and exit
-h
help this help text
Nous avons bien 2 façons de lire les droits sur un fichier
les commandes setfacl et getfacl
Exemple: je crée un répersoire de travail collaboratif< /br>
des groupe et je donne les droitsà chacun
Les ACLs par défaut permettent de donner des permissions ACL en héritage pour tout sous-répertoire ou fichier créé
dans un répertoire. Toutefois, ces ACLs par défaut ne s’appliquent pas aux objets déjà présents dans le répertoire.
Dans la configuration d’un partage avec des accès multiples, il sera donc nécessaire de procéder en deux étapes :
Modifier l’ACL des fichiers existantsAppliquer un ACL par défaut
Pour définir une ACL par défaut, veuillez ajouter d: avant la règle et spécifiez un répertoire à la place d'un nom de fichier.
# setfacl -m d:o:rx /répertoire
lecture et éxecution modifiés pour les utilisateurs du groupe
quelques éxplications sur kezako: id, inodes, soket, umask
Le système de fichiers Linux est généralement une couche intégrée d’un système d’exploitation Linux utilisée pour gérer la gestion
des données du stockage. Cela aide à organiser le fichier sur le stockage sur disque. Il gère le nom du fichier, la taille du fichier,
la date de création et bien plus d’informations sur un fichier.
Dans les systèmes de type Linux et Unix, chaque processus se voit attribuer un ID de processus, ou PID. C’est ainsi que le
système d’exploitation identifie et garde une trace des processus. … Les processus parents ont un PPID, que vous pouvez voir
dans les en-têtes de colonne dans de nombreuses applications de gestion de processus, y compris top , htop et ps .
Un nœud d'index ou inode (contraction de l'anglais index et node) est une structure de données contenant des informations
à propos d'un fichier ou répertoire stocké dans certains systèmes de fichiers.
Un inode est un numéro unique qui référence un ou plusieurs fichiers dans le système de fichier.
Ce numéro est l’élément de localisation du fichier sur le système de fichiers
L’inode est l’endroit où sont stockées toutes les métadonnées d’un fichier : son heure de modification, ses autorisations, etc.
Un socket est un fichier permettant aux processus d’échanger des données.
Un port est une construction logique attribuée aux processus réseau afin qu’ils puissent être identifiés dans le système.
Un socket est une combinaison de port et d’adresse IP. … Le mot « Socket » est la combinaison du port et de l’adresse IP.
Les sockets vous permettent d’échanger des informations entre les processus sur la même machine ou sur un réseau, de répartir
le travail sur la machine la plus efficace et d’accéder facilement aux données centralisées. …
Les interfaces de programme d’application (API) socket sont la norme de réseau pour TCP/IP.
umask
Sur les systèmes d'exploitation Linux, tous les nouveaux fichiers sont créés avec un ensemble d'autorisations par défaut.
L'utilitaire umask vous permet d'afficher ou de définir le masque de création en mode fichier, qui détermine les bits
d'autorisation pour les fichiers ou répertoires nouvellement créés.
Par défaut, les autorisations de création par défaut sont 666 pour les fichiers
ce qui donne l'autorisation de lecture et d'écriture à l'utilisateur, au groupe et aux d'autres
Lorsqu’un processus crée un nouvel objet de système de fichiers, tel qu’un fichier ou un répertoire,
l’objet se voit attribuer un ensemble d’autorisations par défaut qui est masqué par le umask
Par défaut un répertoire est à 755
Vous pouvez afficher la valeur actuelle du masque utilisateur en en tapant umask puis enter